samedi 5 septembre 2020

Jim Harrison : "Un sacré gueuleton"


 "Un sacré gueuleton" de Jim Harrison : manger, boire, et vivre!

Jim Harrison

Jim Harrison est né en 1937 dans le Michigan, il a écrit plus de trente ouvrages.
Il est mort le 26 mars 2016 dans sa maison de Patagonia, en Arizona.

Voir ici ma dernière note sur Jim Harrison, et également .

Tous les lecteurs de Jim Harrison connaissent son appétit vorace pour la bonne chère, les meilleurs vins et autres plaisirs bien terrestres qui irriguent son oeuvre.

Rassemblés pour la première fois en un seul volume, ces articles publiés au fil de sa carrière ne se contentent pas de célébrer les plaisirs de la table : Big Jim parle de gastronomie avec la même verve que lorsqu'il évoque la littérature, la politique ou l'amour...


Ce livre posthume est un autoportrait en creux du célèbre gourmand vagabond.
C'est à la fois un guide des vins, un recueil philosophique, un livre de voyages et de recettes, et un manuel de survie.

Big Jim est un fou amoureux d'une cuisine belle et roborative... assez peu allégée, il est vrai.



"Quand la vie décide de m'accabler, je sais que je peux faire confiance à un Bandol, à quelques gousses d'ail et à Mozart".

"To cook is to love again."

"Noter un vin ou un livre comme si nous étions des savants est une action frivole."

"Si j'annonce que onze convives et moi-même avons partagé un déjeuner de trente-sept plats qui a sans doute coûté aussi cher qu'un break Volvo neuf, les esprits grincheux auront tôt fait de se mettre à tourner en rond en de petits cercles, horrifiés et accusateurs.
Je leur répondrai qu'aucun de nous douze, disciples de la gourmandise; n'avait envie d'une Volvo neuve.
Nous désirions simplement déjeuner."

Ce livre est un véritable festin littéraire qui comblera tous les appétits !



jeudi 3 septembre 2020

Luis Sepulveda : Le vieux qui lisait des romans d'amour

 

Luis Sepulveda est né au Chili le 4 octobre 1949 et est décédé cette année, à 70 ans, du Covid-19, le 16 avril 2020 en Espagne.

Luis Sepulveda

Son oeuvre est fortement marquée par l'engagement politique et écologique ainsi que par la répression des dictatures des années 1970 : voir ici.

Son oeuvre mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers.

"Le vieux qui lisait des romans d'amour" est son premier roman, publié en 1992 et traduit en 35 langues.

En France, entre 1992 et 2010, 1 250 000 ex du roman sont vendus.

Voir ici l'analyse détaillée du livre. Mais en voici un court résumé :

"Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse ..."

Ce petit roman, sous une feinte candeur, nous plonge dans une nature à la fois hostile et refuge, et au delà  d'une innocence rusée, met en évidence la violence des rapports humains, pas si éloignée que cela de celle des bêtes dites sauvages.

Détenu sous Pinochet, puis exilé, Luis Sepulveda a gardé dans son oeuvre l'empreinte indélébile de ses combats et de leurs inévitables désillusions.


Voir ici l'article de JCMEMO!